Les ombrelles sont faites avec du papier huilé, du papier "sa"(extrait de l'écorce de mûrier, de la soie ou du coton. L'armature reste toujours formée d'un manche en bois et de baleines en bambou.

Quant à la taille, elle varie de la miniature au parasol...et plus ! En tout cas l'ombrelle n'est pas qu'un objet décoratif. Son utilité extérieure est réelle :dans un pays de soleil, comme ici, il n'est pas question de bronzer. La peau foncée évoque les paysans de la campagne, notamment les femmes de l'I-san, les "khon banook", les "cul terreux", comme on dirait chez nous.

 Les  Thaïlandais ne comprennent donc pas le rissolage intensif des "farangs", notamment sur les plages. Les canons de la beauté thaïe s'orientent vers la blancheur absolue. Ce qui est, finalement, bien meilleur pour la peau...à condition de ne pas utiliser de produits de blanchiment nocifs, comme on en trouve dans la ribambelle d'échoppes pour s'assurer un corps parfait.