Thèmes

france histoire humour femme neige moi mode

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Belles expos France (367)
· Thaïlande : fructivore tropical (36)
· Street art in Paris (239)
· Belles plantes (122)
· Insolite (146)
· Paris tesselles (114)
· Beaux mots rares et utiles du français (59)
· Critiques ciné (186)
· Thaïlande : passions et traditions (99)
· Thaïlande : belles fêtes (213)

Derniers commentaires Rechercher
Statistiques

Date de création : 08.06.2012
Dernière mise à jour : 19.01.2022
3380 articles


La femme au masque de chair de Donna Leon

Publié le 06/05/2013 à 06:19 par aufildejb Tags : histoire humour femme neige moi
La femme au masque de chair de Donna Leon

L'Américaine Donna Leon est installée à Venise depuis plus de 30 ans. Auteur à succès elle met en scène les enquêtes du commissaire Brunetti et dénonce par la même occasion les grands scandales italiens. Ici, dans ce dix-neuvième opus, c'est le problème des déchets ultra toxiques dont il s'agit. J'avoue que c'est le premier "policier" de cet écrivain que je lis...et mon dernier ! Déjà le sujet, l'implication de la Camorra dans le transport de matières dangereuses... Bof...l'intérêt est somme toute très relatif et c'est un secret de polichinelle. L' intrigue elle-même n'est pas très porteuse, l'histoire étant mal ficelée, mal développée et sans une once d'humour (même noir !)avec une action sans rythme et sans passion, et des références agaçantes par leur fréquence à Cicéron et Ovide. Et c'est lourd, très lourd, parfois niais, voire abscons avec des phrases pouvant être incohérentes ou redondantes(mais oui c'est beau la neige à Venise !) ou des détails d'intendance dont on peut se passer. Quant au héros récurrent, le commissaire Brunetti on n'a ni envie de s'y identifier ni de le connaitre:  je l'ai trouvé très mou, ne pigeant pas grand chose au déroulement des évènements, donc réagissant toujours en retard. Les autres personnages sont également faiblards mis à part "la femme au masque de chair", titre raccoleur pour épingler ce personnage mystérieux au visage recomposé et qui ne devient important que dans les dernières pages. Et moi qui adore Venise, je suis resté totalement sur ma faim. La magie de la ville n'est pas du tout retranscrite.

Au bout du compte, pas d'orchidée(ou plutôt pas de pépites) pour Miss Leon.